Le test complet de la On Running Cloudsurfer Trail

Classique hyper confort pour le quotidien route/trail

L’actualité autour de la marque suisse On Running est brûlante. Elle a renforcé son team trail en début d’année avec l’arrivée du talentueux — et futur vainqueur de l’UTMB — Baptiste Chassagne (oui, on l’adore !). C’est aujourd’hui une marque qui s’est fait une place sur la route et dans le monde du trail, parce qu’elle propose des produits fiables, aussi bien en textile qu’en chaussures. Véritable classique de la marque et plébiscitée parmi les coureurs, la Cloudsurfer se décline dans une version trail. Voici notre test sur les sentiers !

📷 Le test complet de la On Running Cloudsurfer Trail | Classique hyper confort pour le quotidien route/trail

Caractéristiques On-Running Cloudsurfer Trail

  • Prix catalogue 170€
  • Poids 260g
  • Crampons 2mm

Usage: La Cloudsurfer Trail est une chaussure pensée pour les terrains mixtes route/sentiers, pour les distances intermédiaires, sur des profils pas trop techniques.
Points forts: Confort, légèreté, qualités polyvalentes route/sentier
Points faibles: Accroche dans le gras, manque de technicité trail
Note: 3.75/5

Adaptation du modèle route (la On Cloudsurfer) et produit phare de la marque suisse, la Cloudsurfer Trail est destinée aux coureurs qui recherchent le confort avant le dynamisme pur, à ceux qui passent rapidement de la route aux sentiers sans se poser de questions. Faite pour les footings quotidiens, les sorties longues sans trop d’intensité, c’est un modèle réservé aux chemins peu techniques. C’est un modèle conçu pour les coureurs plutôt légers, qui recherchent également un bon amorti.

On-Running Cloudsurfer Trail de profil (avec les Vaporfly 3 derrière)

Caractéristiques techniques

260 grammes en taille 42,5, c’est bien, surtout pour une chaussure de trail axée confort plutôt que performance pure. On retrouve également les mêmes caractéristiques que sur le modèle route, avec des mousses similaires.

On-Running Cloudsurfer Trail, vue 3 quarts avant

La tige est composée à 97 % de polyester recyclé, avec également très peu de TPU, et passe ainsi sur des broderies fonctionnelles. Le mesh est perforé sur l’ensemble de la tige pour une meilleure aération. Un pare-pierre vient compléter l’ensemble à l’avant du pied. Le système de laçage est classique, avec des lacets plats et fins, sans relief.
La semelle intermédiaire est élaborée à partir de la technologie déposée de la marque, le fameux « cloud », dite CloudTec Phase, en combinaison avec la mousse Helion, une mousse bien aérée, peu dense, favorisant un maximum d’amorti et de confort.

On-Running Cloudsurfer Trail, vue 3 quarts arrière

La semelle extérieure est ornée de très petits crampons, dans un composé en Missiongrip, typique de la marque. Avec 2,5 mm d’épaisseur, on n’aura pas l’adhérence d’une Asics Trabuco 13 et ses 4,5 mm. On peut déjà se dire qu’elle ne sera pas faite pour les chemins trop techniques et glissants. Les crampons ont deux formes : en carré au talon et à l’avant, et en forme de croix directionnelle sur le reste de la semelle.

À noter : le processus de coloration de la chaussure, le dope dye (ou dyeing), permet de réduire de 95 % la consommation d’eau par rapport aux méthodes classiques (on croit sur parole à défaut de plus de précisions).

La semelle cramponnée des On-Running Cloudsurfer Trail

Une semelle extérieure et des crampons un peu juste pour en faire une chaussure à l'aise dans toutes les conditions en trail.

Modèle reconnu, iconique de la marque, la semelle en Cloud donne un bel impact visuel. Le stack à l’arrière semble relativement conséquent. On a une chaussure qui semble solide, avec de l’amorti. La mousse semble vraiment aérée, ce qui donne tout de suite un sentiment de confort. Je trouve que la chaussure paraît assez imposante, sans pour autant être lourde. Très belle, elle se porte sans problème comme une basket classique au quotidien, de mon point de vue, surtout avec ce confort !

Présentation des On-Running Cloudsurfer Trail

Le test des Cloudsurfer Trail

Avec cette Cloudsurfer Trail, on retrouve tous les avantages d’une très bonne chaussure de route. Facile à enfiler, dès les premières secondes, le pied est dans un véritable chausson. Je me verrais bien porter la paire au quotidien. Bien ajustée, la Cloudsurfer Trail n’est ni trop fit, ni trop large ; elle conviendra à presque tous les pieds. Le bémol vient des lacets trop lisses, qui obligent à faire un double nœud.

À peine le pied posé au sol, on ressent un amorti très agréable, sans pour autant avoir ce sentiment de tassement, comme on peut le retrouver sur certaines super shoes de route. Pas de sensation de bascule, le pied est bien posé à plat.

Le test des On-Running Cloudsurfer Trail

J’ai pu tester la Cloudsurfer Trail sur des sorties variées, au cours de quelques footings avec variations d’allure, sur terrain vallonné. Sans intensité, on pourrait courir pendant des heures — enfin, deux ou trois, peut-être pas plus. Le confort qu’elle procure est vraiment agréable. Le pied est bien maintenu, sans frottement ni point de compression, même au talon, grâce à la surépaisseur de mousse au niveau du tendon. On a d’ailleurs un bon soutien sous le pied. Elle reste assez peu dynamique : il ne faut pas s’attendre à exploser son RP sur les segments du coin.

Le test des On-Running Cloudsurfer Trail

La semelle extérieure joue bien son rôle d’amorti, et c’est très appréciable notamment lors des passages entre les sentiers et le bitume, fréquents dans mon quotidien. La faible importance des crampons facilite les transitions sur ce type de terrain, car il ne faut pas s’attendre à une chaussure faite pour les sentiers techniques en montagne.
Après, je pense que le mesh garde une certaine chaleur, ce que j’ai ressenti après 1 h 30. Donc méfiance sur des sorties plus longues, mais encore une fois, ce n’est pas là qu’on l’attend.

Les petits carrés présents sous la semelle font plus office de figuration que de véritable accroche. Sur terrain sec, c’est parfait : on court avec une bonne chaussure de route qui a en plus un peu d’accroche. En revanche, sur sols glissants, même légèrement mouillés, c’est injouable ! Attention donc à la réserver à une session avec de bonnes conditions.

Le test des On-Running Cloudsurfer Trail / accroche

Le pare-pierre reste lui aussi souple et léger. Mais comme vous n’irez pas non plus sur des sentiers trop techniques avec de gros cailloux, ce n’est pas un problème. J’aurais aimé, tout de même, un peu plus de protection sur l’ensemble, notamment sur les côtés, avec quelques petits renforts, parce que le mesh semble assez fragile — surtout pour une chaussure faite pour le trail.

Conclusion

La Cloudsurfer Trail est une bonne chaussure avec un amorti très appréciable, mais c’est surtout pour son confort qu’elle sera choisie. J’ai beaucoup de plaisir à courir avec lors d’une sortie footing sur terrain vallonné, lorsqu’on ne recherche pas la performance ou le chrono. On oublie les terrains accidentés, la boue, les sols glissants, et on la garde pour les sorties sur des chemins blancs, avec quelques variations de terrain, car elle reste agréable même sur le bitume. C’est une chaussure de récup ou de sorties cool, parfaite dans une rotation avec la Cloudultra 2 pour rester neutre (suisse !).

Pour terminer, n'hésitez pas à consulter le comparateur rundeals.fr, un service Journal du Trail, qui liste plein d'avis sur le matériel de trail et de course à pied, mais aussi les promos sur les On-Running Cloudsurfer Trail (entre autres).
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