Le test des Brooks Glycerin 21, l'ultra confort au quotidien

Présentation des Brooks Glycerin 21

La meilleure manière de présenter une nouvelle chaussure est de la comparer avec sa précédente version. En tout cas pour ceux qui l'avaient. Comme j'ai déjà parlé des Glycerin 20, ça va être simple. La chaussure gagne un peu en volume mais conserve la même technologie de mousse, en l'occurrence le DNA Loft V3. Elle perd au passage une dizaine de grammes sur la balance, de 286 g à 277 g.

Glycerin 20 ci-dessus, Glycerin 21 ci-dessous

La Glycerin 21 gagne 2 millimètres de stack, on le perçoit assez clairement sur l'épaisseur disponible sous le talon sur les photos. La chaussure conserve 10 mm de drop, ce qui est révélateur de la destination du produit : des coureurs plutôt amateurs débutants à la recherche de confort.

Pour la tige, Brooks ne lésine pas sur les matériaux. Évidemment tout cela est construit d'une seule pièce, et même si les 292 grammes sur la balance de mon échantillon de test en 43 pourraient être considérés comme un peu lourd, c'est en fait très correct vu l'épaisseur de l'empeigne. La languette est également bien épaisse mais un peu courte, j'aurais aimé un peu plus de largeur sur le coup de pied.

Une languette épaisse, un laçage efficace, pas de fioritures ou d'innovations, on fait simple.

Sous la chaussure, Brooks a essayé d'économiser un peu de poids en disposant du caoutchouc aux différents points de contact avec le sol. D'expérience, la durabilité de ces nouvelles mousses (la partie jaune ici) est étonnante, et les patchs de protection suffisent, en plus de fournir l'accroche sur les terrains glissants ou les pavés humides.

Sur le terrain

La performance n'est pas ce qui est visé par Brooks avec cette Glycerin 21. La dynamique n'est évidemment pas son point fort, et c'est avant tout une chaussure qui privilégie le confort et l'amorti. Et pas qu'un peu. Elle est d'abord faite pour les coureurs débutants, ou ceux qui recherchent une chaussure pour les sorties très régulières et les "borneurs". On pourrait aussi les envisager en récupération après une compétition, même si son tarif de 180 € est un peu élevé pour ce simple usage.

J'ai trouvé qu'il y a une légère tendance à orienter le pied sur l'extérieur. Un peu comme une chaussure anti-pronation. Je n'ai pas testé les Glycerin GTS 21, dont c'est plutôt l'objectif avec son système de soutien "Rails". Avec 10 mm, on ressent assez bien le drop. On est sur une chaussure pour les longues distances (les marathons par exemple), très confortable, ou pour les coureurs pas forcément les plus expérimentés.