Le test des Brooks Hyperion Max 2, j'adore !

Présentation générale

La Brooks Hyperion Max est la chaussure de route avec laquelle j'ai le plus couru ces dernières années. Alors que je teste beaucoup de chaussures, presque chaque semaine une paire différente, j'ai réussi à leur mettre 800 km. Cette nouvelle version évolue nettement, et ce n'est d'ailleurs plus vraiment la même chaussure. Cette V2 gagne pas mal de stack, la mousse est différente, et l'apparition d'une plaque en fait presque une super-shoe.

Le poids, 268 grammes. C'est correct, mais je regrette un peu les 212 grammes que j'avais mesurés sur les V1.

La mousse est en DNA Flash, comme sur la Hyperion Elite 4. Elle me semble cependant plus ferme que dans mes souvenirs avec les premières versions.

Sous la chaussure, nouveauté comme je disais, une plaque composite qui est là d'abord pour donner de la rigidité à la chaussure. On sait en effet que les mousses modernes, du fait de leur légèreté et souplesse, manquent de nervosité à la propulsion. On n'est pas sur une plaque carbone, mais pour moi cette dénomination est surtout marketing (Adidas utilise des tiges).

La chaussure arbore cette sorte d'aileron à l'arrière sur le talon. Je n'ai jamais compris l'intérêt, certains parlent d'une manière de protéger le tendon d'Achille. Mais enfin, si cet appendice n'existait pas, je ne vois pas en quoi cela pénaliserait la chaussure (s'il n'y en a pas, il n'y a rien, mouais).

La tige est tissée dans une sorte de jacquard, très travaillé, du plus bel effet, et le grand "Brooks" en rajoute pour les fans de la marque. La languette est élastique et fine, tout comme j'aime. Idem pour les lacets "crantés" comme on en voit de plus en plus souvent, surtout sur les modèles haut de gamme. Il manque juste un petit passant à l'avant pour les glisser, et ça aurait été parfait.

Mon avis détaillé sur les Hyperion Max 2

Comme souvent chez Brooks, je trouve que cette Hyperion Max 2 se distingue par son confort d'accueil excellent, malgré son orientation performance. L'empeigne assure un ajustement précis. Je trouve que les lacets texturés (qu'on retrouve de plus en plus sur les chaussures typées perf) tiennent bien en place. La languette épouse naturellement le pied. Le chaussant maintient fermement sans comprimer, et la mousse ferme combinée à la conception en baquet de la semelle procure une sensation de stabilité et de sécurité. Franchement, j'adore.

Sur le terrain, je confirme les bonnes impressions statiques. La mousse DNA Flash v2, bien que ferme, contraste avec la tendance actuelle des semelles moelleuses et rebondissantes. Grâce à la plaque Speedvault en Pebax, la chaussure offre une souplesse modérée et mise davantage sur une géométrie propulsive que sur un retour d'énergie marqué. Le déroulé est fluide, surtout sur l'avant-pied où la technologie RapidRoll facilite l'enchaînement des foulées, offrant une économie de course appréciable.

Clairement, l'Hyperion Max 2 n'est pas destinée aux footings lents, mais dès que l'on accélère, elle révèle un dynamisme vraiment efficace, au point où on se demande si elle n'est pas meilleure que les modèles encore plus racés. Son excellent maintien, sa stabilité et sa durabilité en font une chaussure adaptée aux séances allant de l'endurance active aux fractionnés courts. Malgré une semelle ferme pouvant sembler rigide pour certains, je trouve qu'elle est un excellent choix pour les coureurs recherchant performance et efficacité.