Le test des très confortables Saucony Triumph 22

Amorti, confort, presque du luxe !

Aujourd'hui, je vous présente la Saucony Triumph 22, une chaussure pensée pour les sorties pépères, dans le confort, pour du marathon ou au quotidien, mais de façon générale pour qu'elle fasse des bornes. Conçue avec une semelle intermédiaire intégrant la mousse PWRRUN PB et une construction étudiée pour offrir un maintien optimal, la Triumph 22 (comme toujours avec la Triumph) se positionne sur le haut de gamme au quotidien, et à priori également la durabilité. Voici mon avis détaillé sur les Saucony Triumph 22, un modèle que j'ai régulièrement eu la possibilité de tester depuis plusieurs années.

📷 Le test des très confortables Saucony Triumph 22 | Amorti, confort, presque du luxe !

Caractéristiques Saucony Triumph

  • Poids 303g
  • Talon 37mm
  • Méta 27mm
  • Drop 10mm
  • Prix catalogue 190€
  • Mousse TPU

Usage: La Saucony Triumph c'est la chaussure pour les longues distances, ou pour les coureurs débutants ne nécessitant pas de maintien particulier.
Points forts: Amorti, polyvalence route/sentier, qualité
Points faibles: Un peu lourdes, prix
Note: 3.75/5

Pesée à 303 grammes sur ma balance de cuisine, on est dans la catégorie des chaussures plutôt lourdes. Aujourd'hui en 2025, les chaussures les plus légères tapent les 100 grammes. Pour autant, le gain en termes de poids, qu'on pourrait voir comme limitant la performance, est largement en termes de confort apporté par la matière supplémentaire disponible dans la chaussure.

Zoom sur le talon des Saucony Triumph 22

Le drop de 10 mm est marqué sur la semelle de propreté, comme toujours assez épaisse chez Saucony. Ici, c'est de l'Ortholite (à la différence des Peregrine qui utilisent du TPU expansé). On peut aisément la mesurer à 2-3 mm d'épaisseur, ce qui apporte un vrai confort en plus, le fond des chaussures de running étant en général plus ferme.

La Saucony Triumph 22 vue de profil

La semelle intermédiaire en PWRRUN PB, du TPU expansé à la manière de la technologie Boost de chez adidas, offre des qualités d'amorti et de confort supérieurs, et surtout plus durables, que ce qu'on peut faire avec de l'EVA (en théorie). Léger inconvénient, le TPU est un peu plus lourd que l'EVA. On va relativiser ces éléments, 300g ça reste très convenable même si des chaussures concurrentes en EVA lui rendent 20 grammes : c'est négligeable.

La Saucony Triumph 22, vue 3/4 avant

Le stack, 37mm. Sensiblement moindre que certaines Hoka Bondi 9 ou Brooks Glycerin Max. La Triumph 22 ne fait pas trop dans la démesure, et j'aime assez. On gagne en stabilité, d'autant que l'empreinte au sol de cette Triomphante est plutôt large.
Les lacets sont légèrement élastiques, ça va bien avec ce genre de chaussure où c'est le confort qui prime, surtout associés à une languette assez épaisse.

La tige des Saucony Triumph 22

La Triumph 22 chausse un peu grand, et large, encore une fois c'est le confort qui prime. Pour autant, c'est peut-être un peu trop large à l'avant, comme au niveau du talon, et il faudra bien serrer les lacets si vous avez le pied fin.

La mousse est particulièrement moelleuse, on a vraiment la sensation de marcher sur un tatami. On perçoit quand même un peu de rebond, les mousses ont largement évolué ces dernières années.

La Saucony Triumph 22 avant le test

Sur le terrain, la Triumph 22 me plaît tout de suite du fait de son chaussant particulièrement accueillant. La coupe, étudiée pour épouser la forme du pied de l’avant en arrière, offre un bon maintien optimal sans trop comprimer, et le laçage simple mais efficace vient parfaire l'ajustement. On peut également espérer une certaine durabilité. Du moins il faut espérer car 190€ pour une chaussure de running "non typée perf", ça commence à faire beaucoup.

Le test de la Saucony Triumph 22

Cette Saucony Triumph 22 offre un confort et une stabilité réelle, les qualités attendues pour les longues distances, semi ou marathon lorsqu'on n'aspire pas à performer mais juste terminer. Le pied est bien maintenu, ce qui compensera la fatigue inhérente à la durée des courses auxquelles elle est destinée, le pied finit toujours par s'affaisser et la chaussure compense en partie.

Le test de la Saucony Triumph 22

Enfin, lors de sections plus dynamiques, la mousse PWRRUN PB dévoile toute sa subtilité en apportant juste ce qu’il faut de réactivité, sans pour autant sacrifier l’amorti indispensable. En résumé, pour le coureur amateur à la recherche d’une chaussure unique, capable d’allier confort, durabilité et légèreté technique sur de longues distances, la Triumph 22 se révèle être un choix judicieux et polyvalent.

Pour terminer, n'hésitez pas à consulter le comparateur rundeals.fr, un service Journal du Trail, qui liste plein d'avis sur le matériel de trail et de course à pied, mais aussi les promos sur les Saucony Triumph (entre autres).
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