Le test / prise en main des On Cloudflow 4, une évolution réussie

Je vais commencer par une rapide présentation en m'appuyant sur ce qu'en dit la fiche technique.

Présentation des CloudFlow 4

Pour l'histoire, je mets ci-dessous une photo de la première version de la Cloudflow que j'avais pu tester il y a plusieurs années. On voit que les clouds on gagné en épaisseur.

La Cloudflow 4 est annoncée plus légère que les versions précédentes, avec un poids catalogue à 235g en US 8,5. Cela correspond à une pointure 41,5 alors qu'on considère en général du 42.5 pour annoncer le poids. J'ai pesé l'échantillon dont je dispose à 258 grammes pour du 43. Petite correction donc, la chaussure n'est pas si légère que ça, même si on reste dans des valeurs très correctes. Le drop passe de 6mm à 8mm, et je le sens un peu aux pieds. La semelle a également gagné quelques millimètres, on a un stack de 31mm.

La chaussure intègre cette semelle intermédiaire propre à la marque, évidemment, le CloudTec et son système de "cloud". J'aime bien la techno, même si elle possède une forte dimension marketing, je trouve que c'est plutôt efficace sur la route. Il y a toujours le risque de voir quelques cailloux coincés, mais c'est moins un problème que sur les premières versions, ou la fameuse CloudSurfer première génération.

Au niveau de la tige, de l'empeigne, toujours la belle qualité On. Un tissu fin, d'une seule pièce, des collages propres, c'est bien réalisé.

Premières impressions

Comme toujours lorsqu'on chausse des chaussures On, c'est le confort qu'on note en premier. La languette s'ouvre en grand, pas besoin de forcer. L'avant est plutôt large, ce qui convient aux coureurs qui ont parfois des soucis avec les fits trop prononcés. En revanche, je ne suis pas sûr que vous aimiez la sensation si vous préférez être serrés. Pourtant, la languette est plutôt fine, et les lacets permettent de bien ajuster, serrer si nécessaire. Sur l'arrière, le pied est bien tenu, mais de la même manière, la coque talonnière laisse un peu de marge. Le résultat : beaucoup de confort.

Sur les premières foulées, on constate tout de suite que la chaussure est très amortie. Plus que ce qu'on pourrait penser juste en la regardant. Pour comparer, j'ai rechaussé les CloudSurfer que j'ai testées en début d'année : c'est presque aussi bien sur la CloudFlow 4. C'est plutôt étonnant d'ailleurs, la CloudSurfer est plutôt destinée aux sorties longues, au marathon, là où cette CloudFlow est plus pensée pour les allures tempo ou les séances de fractionné. Ça lui donne tout de suite beaucoup de polyvalence.

Je vais attendre pour vous donner un avis définitif sur cette CloudFlow 4, n'ayant pas eu le temps de trop courir avec (A/R pour aller chercher du pain à la boulangerie). Je la trouve quand même très agréable, alors que j'étais un chouia resté sur ma faim avec les CloudSurfer. Je dois cependant la tester sur quelques séances tempo, des accélérations, pour la jauger sur le terrain qu'elle cible. Je compléterai ce test d'ici quelques semaines.