L'interview en biais - Nicolas Darmaillacq

10 ans de folie athlético-festive, et puis s’en va : 21 septembre 2024, Ciao Skyrhune, baroud d’honneur pour un tour de force basque. Oyez l’histoire d’une vie, d’une mort, et de ce que l’on tire d’enseignements.  
La « Sky’ », c’est un 21km à 3(,5) bosses devenu dès 2014 le rendez-vous des meilleurs, et de bringueurs lactiques olympiques. Thibaut Baronian y retrouve chaque année sa statue, Davide Magnini en fut, Alexis Sevennec en rafla béret et pintes, Blandine L’Hirondel s’en souvient, Greg Vollet et la bande des Golden Trail World athlètes en fit le show groupé (et même déguisé), Iris Pessey, Jan Margarit, Fred Tranchant, Sylvain Cachard, Clementine Geoffray, Nienke Brinkman…itou et n’en jetez plus. A Ascain, on parle consonnes et on court aussi péchu qu’on ne dort pas le samedi soir.

Début 2024, Nico Darmaillacq aura donc décidé en chef d’équipe, et non d’entreprise. Finances, procédures, concurrence, gestion, temps : écrabouillée par le grand Tout-fou de l’explosion du trail business. Ainsi luttait une organisation 100% bénévole, ci git depuis le 22 septembre 2024 celle de la Skyrhune. Mais un sabordage volontaire et par le haut : plutôt mourir en un dernier aviron bayonnais de folie, que de sombrer dans une hausse sans fin – et à perte – des tarifs dossards.
Amertume ou revanche programmée ? quel constat en tirer sur l’état du trail « local » en 2024, viable ou non ? La Skyrhune, quelles recettes d’un succès ? Plus que de passé, c’est d’une actu chaud bouillante et du futur d’un sport dont on cause. Sky et Rhune, votre petit train nous montre une voie.

Bai, trentxoak orain erakusten digu bidea !