Crème de coach ou athlète pro ? Rebondir après sa TDS
📷 L'interview en biais - Simon Gosselin | Crème de coach ou athlète pro ? Rebondir après sa TDS
C’est un phénomène qui questionne par sa facilité. À 28 printemps, Simon Gosselin semble avoir déjà vécu 10 fois.
Oui, c’est bien lui qui amenait le Team Sidas-Matryx au plus haut niveau avec Thomas Janichon. Oui, c’est lui que des Rémi Bonnet, Baptiste Chassagne, Lucille Germain ou Élise Poncet estampillent crème de la crème de coach. Oui, c’est encore lui qui passe prendre Walmsley ou D’Haene pour la bambée du matin. Entraineur-partner prodigue, l’athlète matche tout autant mais conserve un détachement ahurissant.
En 2024, Simon Gosselin prend le virage d’une carrière pro : « suite logique » au sein du team On Running, qui l’amène à envisager le record français sur Western States 2024 (16e) – manqué par surchauffe – puis à viser le meilleur sur sa TDS beaufortine. Rien n’y fera pourtant, et la souffrance mettra 130km à le forcer au DNF. On peut finir 2e derrière Jim sur Nice by UTMB ou 3e de la MaxiRace 2023, remporter Istria 70K by UTMB 2024, l’aventure américaine laisse des traces.
Que retient-il de ces 3 mois étatsuniens chez l’ami Jim ? Comment assumer l’échec lorsque l’on mélange les rôles avec réussite ? Un entraineur brillant maitrise-t-il mieux les clefs du rebond ? Connait-il Giselle Lullaby ? rencontre à domicile avec un pape très, très réservé.