Le test des Asics Kayano 30, des chaussures très confort avec un bon mantien.

Présentation et caractéristiques des Asics Kayano 30

Ah, la Kayano 30, quelle merveille technologique (j'ironise) car au prix annoncé de 200€ on ne peut que s'attendre à ce qui se fait de mieux. Peut-être bien en effet. A défaut de plaque carbone (il faut aller lire cet article sur les chaussures à plaque carbone si c'est ce qui vous intéresse), on noter la technologie 4D GUIDANCE SYSTEM qui s'adapte aux mouvements du corps pour offrir une stabilité adaptée à chaque foulée. Pour simplifier, on a tous l'habitude des trois dimensions : la largeur, la longueur et la profondeur. ASICS communique ici en rajoutant une quatrième dimension, le temps (je ne vais pas vous faire un cours de relativité générale). En travaillant sur la réduction du temps passé en (sur)pronation, on en réduit les effet délétères. Pourquoi pas.

Concernant le poids, on est sur du 303g pour les hommes et 263g pour les femmes (annoncé par la marque). De mon côté, j'ai mieux, puisque ma balance de cuisine indique 289g. C'est d'ailleurs 10g de moins que la Kayano 29 (testée ici), un poids très correct, surtout quand on sait qu'ASICS a rajouté 20% de mousse FF BLAST PLUS ECO à cette Kayano 30. Ce surplus de mousse, combiné à une augmentation de 5 mm de la hauteur de la semelle, offre un confort nettement supérieur à la version précédente.

En parlant de confort, on parle de la marque de fabrique Asics, la technologie PureGEL. Pendant longtemps, on pouvait voir l'insert en Gel dépasser sur l'arrière sous le talon, c'est désormais intégré dans la semelle intermédiaire. Toujours dans l'idée de l'absorption des chocs et des transitions plus douces.

Dernier point : le drop. Nous sommes sur du 10mm (40/30 pour les hommes et 39/29 pour les femmes). Une hauteur qui s'éloigne un peu de la norme, mais qui correspond à la cible de cette Kayano 30 : une chaussure créée pour les coureurs occasionnels et/ou le longues distances où on a surtout besoin de confort. Il faut aussi penser à prendre soin du tendon d'Achille (le faible drop n'est pas toujours bon pour ça).

Mon test, mes sensations

Comme toujours chez Asics, j'aime beaucoup le chaussant. On enfile la chaussure simplement, le laçage est efficace, la languette ajustée comme il faut (attention, c'est parfois moins le cas sur les chaussures de trail Asics). J'aurais aimé voir la présence d'une languette supplémentaire à l'arrière du talon, pour aider à la chausse, mais ça va.

De la marge au niveau du laçage, on a le choix au niveau des oeillets.

Sous le talon, la semelle est assez molle. J'ai une drôle d'impression, comme si la chaussure était "trop longue" sur l'arrière. Cela sans doute de la mousse, comme si la partie la plus arrière de la chaussure s'enfonçait plus que le reste. Je l'avais déjà perçu sur un modèle antérieur. Je pense que cela plaira aux coureurs qui ont tendance à talonner, l'amorti y est marqué. En synthèse, l'ensemble est super confortable, pas de doute.

A l'inverse, l'avant de la chaussure est un peu plus ferme, en particulier sur l'intérieur. C'est cohérent avec l'objectif de contrôle de pronation de la Kayano. Si vous avez tendance à un pied qui s'affaisse sur l'intérieur, je vous conseille ces Kayano 30.

Sur le plan dynamique, on est loin d'un foudre de guerre. L'objectif n°1 c'est le confort, le maintien, l'amorti et la "mollesse" de la semelle n'est ici pas compensé par une plaque de propulsion. La Kayano est d'abord une chaussure pour courir pépère.

Conclusion sur ces Gel Kayano 30