Et un look sympa
J'ai un peu de mal à distinguer la Nike Infinity Run de la Nike Invincible Run. Non seulement ces deux modèles proposent des caractéristiques qui se ressemblent, que je vais rappeler ci-dessous, mais leurs noms sont également similaires et prêtent à confusion. Vous êtes ici sur le test de la Nike Infinity Run 4, une chaussure qui combine une semelle en ReactX (censée être dynamique) avec une tige en FlyKnit, un tissu extensible pour le confort. Voici mon avis sur ces Nike Infinity Run 4
📷 Le test détaillé des Nike Infinity Run 4, un amorti qui reste tonique | Et un look sympa
Présentation
Je mentionnais la Nike Invincible Run que j'ai tout récemment testée, dans sa dernière version la Nike Invincible 3. Nous sommes ici avec la Nike Infinity Run 4, sur un modèle similaire, mais que je qualifierais de plus polyvalent. Elle dispose elle aussi d'un très fort amorti, mais je la trouve un peu plus efficace lorsqu'il faut accélérer. Alors évidemment, on n'est pas sur la Nike Zoom Fly 5 qui se rapproche plus des chaussures à plaque carbone (s'en est une d'ailleurs), mais je vais tout de suite vous donner mon avis : j'ai aimé ces chaussures. Bien entendu, cela n'empêche pas qu'il y a quelques points à améliorer.
Je ne m'attarde pas sur les technologies utilisées (les termes marketing ne veulent rien dire), on y trouve du ReactX (plus efficace que le précédent React), du FlyKnit (plus confortable que le précédent), et au final une chaussure encore plus efficace selon Nike. Évidemment.
Quelques chiffres quand même. Je l'ai pesée à 318 grammes en pointure 42 ½. C'est beaucoup pour une chaussure en 2023. Cela donne aussi une idée de la cible, des coureurs pour lesquels la performance n'est pas le premier objectif. On le voit aussi à l'épaisseur et la qualité du tissu, comme à la large empreinte au sol de la semelle. Objectif confort.
Les lacets sont assez courts
Un point qui n'est pas sans importance pour moi : le look. J'aime assez cette chaussure. Le tissu de la tige est travaillé, avec des reliefs de style, la semelle intermédiaire bien dessinée, la présence des logos Nike discrète. Même la semelle extérieure légèrement cramponnée a de l'allure. Ok, ce n'est vraiment qu'une affaire de goût, et sans doute que je m'égare. Passons à ses qualités sur le terrain.
Sur le terrain
Nike propose en général un chaussant assez serré. Ce n'est pas trop le cas ici, même si cette InfinityRn reste une chaussure avec un certain fit. J'aime assez la languette extensible, elle s’ajuste bien à la forme du pied. J'ai remarqué un léger manque de maintien au niveau du talon, soit parce que l'arrière de la chaussure est un peu large, soit parce que la structure n'est pas assez ferme. Je pense aussi à une coque talonnière qui ne remonte pas assez haut.
Parlons un peu d'amorti. La semelle épaisse absorbe les chocs efficacement, et pourtant, elle ne donne pas cette sensation de mollesse que j'ai pu ressentir avec certains modèles concurrents (et d'ailleurs sur la Nike Invincible 3 testée ici). Il y a une fermeté rassurante qui stabilise la chaussure, notons aussi que cette Infinity Run est large à la base ce qui limite les déports latéraux.
Niveau dynamique de course, les Infinity Run 4 ne sont clairement pas faites pour battre son record sur 10km. Elles ne sont pas les plus légères du marché, et leur poids les pénalise. Pourtant, je trouve la semelle intermédiaire assez tonique, du moins dans les sensations.
Petit point négatif. Je perçois une drôle de sensation de frottement à la base du talon à l'arrière, comme si la pièce en plastique dur appuyait. On le perçoit surtout en marchant, mais quand même. La chose a disparu après quelques kilomètres, mais je vous suggère d'essayer la chaussure en magasin.
Une semelle extérieure presque typée sentiers :)
En résumé, la Nike InfinityRn 4 est une bonne chaussure polyvalente, avec de l'amorti, pour ceux qui cherchent le juste milieu entre confort et "quand même" de bonnes sensations, c’est un modèle à considérer dans votre recherche comparative avant achat. Elle manque je trouve, d'un peu de maintien sur l'arrière, mais cela vient sans doute de mon pédigrée de traileur.