Test On-Running Cloudventure Peak

Lorsque la Suisse se met au trail

On Running est Suisse. J'en suis à ma troisième paire de cette marque encore très peu connue mais qui attire cependant beaucoup les regards et la curiosité. Lorsqu'on voit une paire de On-Running, on en parle. Cette On Running Cloudventure Peak est le modèle compétition, ou disons le fleuron de la gamme trail de la marque aux petits nuages.

📷 Test On-Running Cloudventure Peak | Lorsque la Suisse se met au trail

Caractéristiques On-Running CloudVenture Peak

  • Poids 260g
  • Drop 6mm
  • Prix catalogue 159,95

Usage: Chaussures très polyvalente, optimales sur terrain mixtes/sec
Points forts: A la fois très confortables et dynamiques
Points faibles: Prix excessif, accroche sur terrain humide/roche
Note: 4/5

NOTE: Les CloudVenture Peak sont la version la plus "sportive" du modèle Cloud Venture qu'on a aussi testé ici: Test des On Running Cloudventure.

 

Je vous ai aussi déjà parlé des On Running Cloudflow que j'ai testées il y a quelques mois, il s'agissait de présenter la technologie et les qualités annoncées par la marque. En deux mots, un amorti qui ne grève pas du tout la dynamique au contraire. Les Cloudventure Peak reprennent la technologie de cette semelle construite en forme de petits boudins. De loin ou pour un novice on pourrait croire à un gadget mais c'est vraiment efficace. J'avais eu quelques soucis sur la première version de la technologie où ces petits nuages se coupaient à leur jonction avec la base de la semelle mais le marketing m'a précisé que cela ne se produisait plus sur les nouvelles (une histoire de demi tore au lieu d'un tore complet collé sur la semelle).

Les Cloudventure Peak de côté

Je teste les OnRunning Cloudventure Peak depuis près de 6 mois, les chaussant de manière épisodique lorsque le temps est sec. En effet, le gros point faible de cette chaussure se révèle lorsqu'il pleut: sa tenue en terrain humide et encore plus lorsque le sol est dur (pierres, pavés) n'est pas vraiment son fort. Sinon en dehors de cela je n'ai que des qualités à reconnaître à cette CloudVenture.

Le chaussant est plutôt assez large et l'avant du pied est très à son aise. Le mesh très léger sur le dessus du pied, comme un tissu de type softshell, est très agréable. Le laçage me convient même si j'ai eu échos de quelques utilisateurs qui se plaignaient d'une languette et de lacets un peu trop fins. Personnellement ça me va.

Sur le plan dynamique la chaussure est bluffante. L'amorti est bien présent, les clouds jouent leur tôle. Il est efficace mais reste ferme et permet de vraiment envoyer si on le souhaite. Moi qui ne suis pas un coureur véloce me suis laissé prendre plusieurs fois au jeu de cette On-Running à vouloir relancer plus fort que nécessaire. On ressent vraiment la propulsion, la chaussures est très ludique.

Les crampons, les clouds des On-Running Cloudventure Peak

Sur le papier, un drop de 6mm et un poids de 260g à comparer avec la version cloudventure de base qui pèse 295g. Dans les deux cas c'est assez léger, et cette Cloud Venture Peak a les caractéristiques d'une chaussure taillée pour la course et les distances moyennes (20-80km). Pour ma part je n'ai pas eu l'occasion de courir plus de 20km avec mais je n'aurais aucun souci à m'engager sur un 100km avec elles. Tant que la météo est de la partie...

Les CloudVenture Peak dans la boue

Dans la boue... Les chaussures sont plutôt belles et on n'a pas vraiment envie de les salir. Mais parfois il faut bien :)

La boue n'est pas son point fort, mais disons que se plaçant dans la catégorie des chaussures plutôt polyvalentes elle n'a rien à envier à ces concurrentes qui ne performent pas plus qu'elle sur le terrain gras. Non, le seul vrai souci de la chaussure comme je le dis plus haut est bien le sol de caillasse humide avec un comportement vraiment délicat sur le goudron et les plaques d'égout.

Autre chose sur cette chaussure, on pourra rétorquer qu'à ce prix c'est normal (159.95€), la qualité de fabrication est vraiment là. Pour preuve les quelques photos posées dans l'article. Ci-dessous le mesh est bien visible, j'aime beaucoup et c'est à la manière d'une slab assez efficace en terme de respirabilité. Je n'ai pas constaté de problème quant à une fragilité éventuelle (javais déchiré mes Slab Sense Ultra 6 SG à la première sortie), mais je reviendrai plus tard sur cet article lorsque les chaussures auront un peu plus de kilomètres au compteur (pour l'instant ~60km).

 

Le mesh de la On Running Cloudventure Peak

Le mesh vu de très près. C'est en fait un tissu fin et serré comme on en trouve sur certaines vestes thermique ou soffshell.

 

Laçage et lacets des Cloudventure Peak

Les lacets sont pour certains utilisateurs un peu trop fins. Idem pour la languette pour ceux qui aiment les grosses mousses sur le coup de pied. Pour ma part j'aime assez cette sensation de précision du chaussant.

A suivre, retour ultérieur sur la robustesse après quelques centaines de kilomètres.

Pour terminer, n'hésitez pas à consulter le comparateur rundeals.fr, un service Journal du Trail, qui liste plein d'avis sur le matériel de trail et de course à pied, mais aussi les promos sur les (entre autres).
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